… s’il avait été créé !
En 1836, la chambre de commerce de Bayonne adresse un mémoire au roi Louis-Philippe. Elle souhaite la création d’un département de l’Adour, censé mieux répondre aux besoins de développement économique et commercial de Bayonne et de sa région.
Le nom de ce projet de département provenait de l’Adour, rivière pyrénéenne se jetant dans l’Atlantique après être passée à Bayonne. Le département aurait ainsi regroupé le Pays-Basque et le sud landais.
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Avec le classement alphabétique des départements français, l’Adour serait devenu le 01, faisant de l’Ain le 02 !
Source : revue Vasconia (tome 8)
Illustration : Wikipedia
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Encore aujourd’hui cette réalité est indéniable ! De nombreux basques quittent leur village pour aller vivre à Dax, Bayonne, Tarnos, Tyrosse. D’autre part le TER (pas le bus) relie directement la côte aux villes près de l’Adour et le terminus est Dax. La ligne Bayonne-Pau est un axe secondaire. Avec un département de l’Adour, on aurait pas inventé une frontière linguistique fictive puisque l’oc gascon était la langue administrative des provinces de Laburdi et Xiberoa et langue unique de Bayonne (Lapurdum) depuis l’an 1200. Enfin, l’aire d’expansion économique gwascone n’a aucun rapport avec le béarn (excepté le jambon de bayonne élevé et salée à Salies. Enfin, sachez que Aurevoir à la même racine en eskuara et en gascou: ADIOS HARTZ = ADIOSHATZ > ADDIO et ADISHATZ. Adieu prendre = prendre congé